Mijn gezant vermoordden ze, mijn kasteel verbrandden ze / (...) God sta bij de heer die 't als lot beschoren kreeg / te tuchtigen zulk een bende.

Frans Gunnar Bengtsson (1950)

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Maurice Maeterlinck: Bulles bleues (1948), p. 71-72

Mon enfance entre deux béguinages

Maeterlinck beschrijft zijn jeugd tussen twee begijnhoven, waar hij wekelijks met zijn moeder op bezoek ging. (Vanwege het auteursrecht is het fragment hier beperkt tot enkele regels, nvdr)

Je peux dire que j'ai passé mon enfance entre deux béguinages: le premier était situé au bout de la rue du Poivre où je suis né. On l'appelait le Grand Béguinage. Il datait du quatorzième siècle. C'était une enceinte entourée de fossés pleins d'eau et qu'un pont-levis à la nuit tombée, séparait du commun des mortels. Elle contenait environ douze cents béguines. Une municipalité anticléricale et imbécile tracassa à tel point les inoffensives religieuses qu'un beau jour elles abandonnèrent leurs maisonnettes séculaires et allèrent se réfugier dans une petite cité artificiellement gothique, que de puissants protecteurs à la tête desquels on citait les princes d'Arenberg, avaient fait construire pour elles aux portes de Gand. Le second s'appelait le Petit Béguinage et se trouvait rue Longue des Violettes, dans le voisinage de la maison que mon père avait bâtie et où nous nous étions définitivement installés. Ma mère ayant de proches parentes et des amies dans l'un et l'autre de ces pieuses petites villes allait les visiter chaque semaine et comme je l'ai dit dans une page de mon Cadran stellaire, je l'y accompagnais aves joie (…)

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[Auteurs] Maeterlinck, Maurice